Sur la base de 88 dossiers médicaux, l’ARTAC (Association de Recherche Thérapeutique Anti Cancéreuse, présidé par le professeur Belpomme) a établie une description du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM).
Deux phases sont distinguées:
Tout d’abord, un stress cellulaire consistant en céphalées, troubles neurologiques touchant la sensibilité superficielle et profonde, et troubles de l’attention et de la concentration; puis vient une période d’état, caractérisée par une atteinte du système nerveux central qui se manifeste par la survenue d’une triade symptomatique consistant en insomnie, fatigue et dépression.
Ces symptômes peuvent s’associer à des troubles du comportement – irritabilité, agressivité, voire tendances suicidaires.
Première phase
Stress cellulaire consistant en :
Céphalées
Troubles neurologiques touchant la sensibilité superficielle et profonde
Troubles de l’attention et de la concentration
Période d'état:
Caractérisée par une atteinte du système nerveux central qui se manifeste par la survenue d’une triade symptomatique consistant en :
Insomnie
Fatigue
Dépression
Troubles du comportement associés
Irritabilité
Agressivité
Tendances suicidaires
Au niveau du diagnostic, le SICEM se caractérise par plusieurs critères: l’absence d’une autre pathologie explicative des symptômes, un échodoppler cérébral pulsé anormal qui témoigne d’une vitalité nettement diminuée d’un très grand nombre de régions du cerveau et l’augmentation dans le sang de plusieurs protéines de stress cellulaire dont la protéine HSP27.
En outre, on a pu mettre en évidence chez la moitié des malades une baisse dans les urines du taux de mélatonine, appelée aussi ‘‘hormone des décalages horaires‘‘, car elle assure au plan chronobiologique le bon fonctionnement de notre horloge interne, qui nous permet de vivre en harmonie avec les rythmes jour et nuit de notre environnement.