CEM hyperfréquences et radiofréquences

Les rayonnements électromagnétiques hyperfréquences se situent dans la gamme des micro-ondes (voir rubrique spectre électromagnétique).

Ils sont produits par les technologies de la téléphonie mobile (antennes relais, téléphones portables),  par le WiFi, les "box" internet, les téléphones sans fil d’intérieur (DECT), le bluetooth,  les écoutes bébés (baby phone),  le WIMAX (internet collectif par faisceaux hertziens), la TNT (télévision numérique terrestre), mais aussi par d'autres sources d'hyperfréquences telles que les radars, les systèmes de communication du type TETRA, certaines souris d'ordinateur, des télécommandes, des alarmes, etc...

Antenne de macro cellule située à Saclay Bourg (essonne)En quelques années l’exposition du public aux rayonnements hyperfréquences a augmenté dans un rapport de plusieurs centaines de millions de fois pour atteindre aujourd’hui des niveaux d’expositions incompatibles avec le maintient d’une bonne santé.

La particularité de cette situation est l’exposition chronique du public à ce type de fréquences artificielles sans qu’aucune évaluation sanitaire réelle n’ai été faite au préalable. Dans ce contexte le citoyen sert de cobaye.

Les normes limites d’exposition ont été établies par rapport aux effets thermiques des micro-ondes (effets d’échauffements), mais les effets non thermiques ou "biologiques" de l’exposition aux micro-ondes n’ont pas été pris en compte.

Ces normes ont été établies par l'OMS sur recommandation de L'ICNIRP organisation de droit privée (association loi 1901 non gouvernementale à but non lucratif) dite "indépendante" qui émet des recommandations (le plus souvent rassurantes) sur les risques possibles sur la santé de l'exposition à des rayonnements non ionisants.

S'il est normal que les normes protègent contre les expositions à de hautes intensités induisant des brûlures, il est très peu probable pour le citoyen ordinaire (hors contexte professionnel en rapport) de rencontrer de tels niveaux d’expositions dans l’environnement.

Les recommandations internationales actuelles (OMS), sont toujours basées sur les effets de chaleur (effet thermique) des micro-ondes et refusent de prendre en compte des effets à bas niveau d’intensité (effets non thermiques) pourtant démontrés par divers centres de recherches indépendants partout dans le monde.

Pourtant dès 1960 des chercheurs Soviétiques ont décris un ensemble de symptômes vécus par des militaires exposés aux radars. Ils ont évoqué des expositions très faibles à des niveaux où aucun dégagement de chaleur n’était mesurable.

 

                                                            Symptômes constatés :

Modification de la tonicité du système nerveux végétatif

Bourdonnements d’oreilles

Pulsations dans le crâne

Démangeaisons au niveau des oreilles

Impression de courant électrique au niveau des plombages dentaires

Fatigues

Maux de têtes

Douleurs oculaires

Faiblesse

Irritabilité

Dépression

Insomnies répétées

Troubles du rythme cardiaque

Hypotension

Hyperactivité thyroïdienne

Anomalies du tracé électrœncéphalographie.

Cataractes.

Ces symptômes sont regroupés sous l’appellation de « syndrome des micro-ondes »

A un stade plus avancé, des  pathologies telles que cancers, leucémies, lymphomes (surtout chez les enfants), AVC précoces, peuvent apparaitre.

Une forte suspicion de facteurs accélérant l’apparition de maladies auto-immunes existe.

(Voir rubrique santé: études et rapports scientifiques)

Les antennes relais 

Elles sont la première cause de la pollution électromagnétique subie à grande échelle. Aujourd’hui dans nos villes, le niveau moyen de rayonnement est de plus en plus élevé. Beaucoup d’habitations, d'écoles de crèches, ou de bureaux subissent des champs électromagnétiques trop importants pour garantir la santé des personnes dans le cadre d'une exposition chronique.

GSM 900, GSM 1800, UMTS (3ème génération de portable utilisant la fréquence de 2100 MHz) sont autant de fréquences qui produisent des champs électromagnétiques qui irradient l'environnement. La multiplication des antennes crée autant de points chauds dont les périmètres sont soumis à des niveaux de champs électromagnétiques très élevés du point de vue biologique.

En villes les réflexions sur les immeubles ou sur le mobilier urbain qui se comportent comme des réémetteurs passifs, créents de nombreux points chauds impossibles à prévoir.

Des accumulations ou des atténuations locales peuvent se produire par l’addition  ou la soustraction d’ondes en phases ou en antiphases.

Seules des mesures sur site peuvent indiquer le niveau de rayonnements présents à un endroit.

Ces niveaux sont très inégaux et variables.

Le Wifi

Cette technologie sans fils est de plus en plus utilisée comme moyen de communication avec les équipements informatiques. On retrouve de plus en plus le WiFi dans les foyers avec par exemple les "box" internet et même dans de nombreux endroits publics "hot spots" (restaurants, aéroports, gares et hôtels, stations du métro Parisien), mais aussi dans les écoles.

Il est important de préciser que la fréquence de 2400 Mhz utilisée par le Wifi est très proche de la fréquence de résonnance de l’eau dont nous sommes composés à près de 70%.

C’est d’ailleurs la fréquence de 2450 MHz qui est judicieusement utilisée dans le magnétron des fours à micro ondes à de fortes puissances pour chauffer les molécules d’eau présentes dans les aliments.

Le phénomène de résonance permet pour une impulsion initiale très faible d'obtenir des effets démultipliés. Le meilleur exemple d'un effet de résonance est celui du pas cadencé des militaires qui peut faire s’écrouler un pont si le rythme de la marche correspond à la fréquence d'oscillation du pont.

Ceci explique les fortes suspicions d’effets sanitaires délétères autour du Wifi même à des niveaux faibles.

Les téléphones sans fils DECT

Les téléphones sans fils vendus depuis le milieu des années 1990 utilisent la technologie DECT (Digital Enhanced Cordless Telecommunications).

C'est la même technologie que celle utilisée dans les principales normes cellulaires numériques.

Ces téléphones ont investi la quasi-totalité de nos foyers et les rayonnements qu’ils produisent sont souvent la première source de pollution électromagnétique  hyperfréquences dans les habitations.

Si les antennes relais et le WiFi sont de plus en plus identifiés par le grand public comme des sources de pollutions électromagnétiques portant atteintes à la santé, c’est beaucoup moins le cas de ces téléphones sans fils d’intérieur DECT qui ne focalisent pour le moment que très peu l’attention de leurs utilisateurs.

Pourtant les rayonnements de ces téléphones vous polluent 24 h/24, ainsi que vos voisins, que vous vous en serviez ou non !

La base de ce type de téléphone émet en permanence des micro-ondes pulsées, même lorsque le combiné n’est pas en communication tout comme le fait une antenne relais!

Conçu pour une portée qui peut attendre 300 mètres, la puissance de ces téléphones DECT est supérieure à celle des émetteurs WiFi domestiques

Ils émettent des hyperfréquences de 1880 à 1900 MHz pulsées à 100 Hertz, comme les téléphones portables et les antennes de téléphonie mobile.

En cour de communication le combiné peut émettre un niveau de 30V/m.

Le Wimax

Version collective du WiFi, le Wimax permet l’accès à l’internet haut débit. C'est une technologie sans fil dont les antennes émettent à des dizaines de kilomètres. Nous sommes dans la même famille technologique que la téléphonie mobile avec les mêmes effets sanitaires.

La  gamme de fréquences utilisée s’étend de 2500 à 6 GHz.

Cette technologie se déploie principalement en zones rurales.

Technologiquement bien en dessous des solutions filaires telles que le NRA-ZO, ou la fibre optique, elle ajoute une nouvelle pollution dans un environnement électromagnétique artificiel déjà saturé.

Autres sources de pollutions hyperfréquences

Les radars, les systèmes de communication du type TETRA ou de nombreux réseaux de communication privés ou militaires peuvent participer à l’exposition aux champs électromagnétiques hyperfréquences.