Exposition aux lignes Haute Tension
Les questions sur la santé, relatives à l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les lignes Haute Tension, ont été initialement soulevées par Nancy Wertheirmer, expert en santé publique au Colorado, et Ed Leeper, ingénieur en électricité, en 1979.
Wertheimer a observé que les enfants qui avaient deux ou trois fois plus de probabilité d’avoir une leucémie avaient tendance à vivre dans des maisons dans la région de Denvers, au Colorado, proche de lignes à très Haute Tension et de transformateurs.
Aujourd’hui il y a de nombreuses études qui confirment le lien, mais la réaction de santé publique est lente à venir.
Le centre International de recherche contre le cancer (CIRC), le National Institue of Environnemental Heath Sciences (NIEHS), l’OMS et certains membres du Comité Supérieur d’Hygiène Public de France, confirment l’association entre la leucémie de l’enfant et une exposition annuelle aux champs électromagnétiques 50/60Hz supérieure à 0.4 micro teslas (4 milli gauss). Aussi tous les lieux d’activité dépassant ce niveau ne sont donc pas recommandés.
Rappelons que les normes en vigueur à ce jour pour l’exposition aux champs magnétiques 50/60Hz sont de 100 micro Teslas (1000 milli gauss).
Ces valeurs qui ne prennent en compte que les effets aigüs sur le cerveau pour une exposition de courte durée, sont donc tout à fait inadaptées à l’exposition chronique que subissent les riverains de ligne Haute Tension ou de transformateurs.
Il faut savoir que même sous une ligne Haute Tension de 2 x 400 000 Volt on ne trouve que 30 micro Teslas (300 milli gauss) (selon RTE ou EDF).
Cela démontre bien à quel point les normes en vigueurs ne protègent personnes et l’urgence de nouvelles normes de protection adaptées.
Exemple d'une situation à risque (Igny 91)
