Effets des champs électromagnétiques

Déjà en 2002 un collectif de médecins Allemand alertait l'opinion à travers "l’appel de Fribourg" sur les pathologies nouvelles constatées dans le cadre de leurs consultations de médecine générale.

Ces derniers se trouvaient en présence du syndrome des micro-ondes.

Ce syndrome est une somme de symptômes mis en évidence dans les années 60 par les militaires travaillant près des radars.

En 2006 un nouvel appel, celui de Benevento en Italie est lancé à l'issu d'un colloque de spécialistes, et alerte de nouveau sur ce sujet.

Initialement, le public exposé à ces rayonnements était un public restreint à l’activité spécifique, notamment militaire.

Aujourd’hui avec la multiplication des technologies sans fil, antennes relais, WiFi, DECT, Wimax, etc….c’est l’ensemble de la population qui subit les effets biologiques induits par une irradiation en continue.

De plus en plus d’études indépendantes telle que l’étude internationale BIONITIATIVE, méta-étude de  plus de 2000 rapports scientifiques  indépendants, démontrent la nocivité des champs électromagnétiques artificiels, hyperfréquences et 50Hz.

Pour comprendre la situation, il faut savoir que le corps humain (comme le reste du vivant) est un système électromagnétique ouvert.

Tous les mécanismes moléculaires et organiques sont sous-tendus par des champs électromagnétiques de très faibles intensités, soit générés à l’intérieur même des organes vivants (endogènes), soit captés à l’extérieur du corps (exogènes). En somme, les organes fonctionnent comme des émetteurs récepteurs radio et utilisent comme langage, des ondes (champs d’ondes) électromagnétiques de fréquences particulières et modulées par des signaux spécifiques.

Sur ce sujet nous recommandons la lecture des  travaux révolutionnaires de Fritz Albert Popp  (biologie de la lumière) ou d’Ilya Prigogine (prix Nobel de chimie en 1977).

A la lumière de ces connaissances on comprend mieux pourquoi la nocivité des hyperfréquences artificielles (micro-ondes pulsées) est observée à des niveaux  de puissance faible.

Ce sont les effets biologiques.

Actuellement il n’y a pas de certitude sur  le niveau minimum à partir duquel le corps est affecté par ces ondes. Chaque personne possède une réaction et une tolérance qui lui est propre.

Nous somme donc inégaux face à ces ondes comme nous le sommes face à d’autres types de pollutions.

Toutefois, nous avons identifié dans notre pratique quotidienne des effets fonctionnels qui se manifestent à des niveaux "faibles", se situant en dessous de 0.2V/m  (100 µw/m2 de densité de puissance).

Nous voyons bien l’inadaptation des normes officielles qui permettent des niveaux d’irradiation chronique de 61V/m soit 10 000 000 µW/m2.

Des études diverses et de plus en plus nombreuses, constatent les conséquences délétères de l’exposition aux champs électromagnétiques HF et 50Hz.

Concernant les hyperfréquences, citons l’étude  des Dr Horst Eger, Dr Manfred Jahn et Al sur les symptômes des riverains d’antennes relais en Bavière ou l’étude Brésilienne très récente du chercheur Adilza Condessa Dode sur la surmortalité des riverains d’antennes relais. Une autre étude Australienne met en évidence les effets de ces rayonnements sur le sperme et la baisse de la fertilité.

En 2009 le docteur  Thomas Rau, directeur de la clinique Suisse Paracelsus indique qu’il est convaincu que les rayonnements électromagnétiques conduisent au cancer.

La communication du professeur Pierre Le Ruz , directeur scientifique du Criirem, revient les nombreuses études qui constatent depuis les années 60 les conséquence néfastes de ces rayonnements, ainsi que sur les disfonctionnements des instances de sécurité.

Dans sa résolution du 4 septembre 2008 portant sur l'environnement,  Le Parlement Européen alerte sur le constat de  nouvelles maladies en explosions et la nécessaire révision des normes de protection du public au CEM.

Toujours en 2008, une étude de l’université de Bern  met en évidence que les personnes habitants à moins de 50m d’une ligne à haute tension ont, après 15 ans, 2 fois plus de risques de mourir des suites de la maladie d’Alzheimer.

Les femmes qui utilisent un portable pendant leur grossesse ont davantage de chances d’avoir un bébé présentant des troubles du comportement. C’est ce qui ressort d’une étude scientifique faite sur 13.159 mères d’enfants nés dans les années 90.

- Femmes enceintes et portable.

Les expert Russes conclu au danger du portable pour les enfants.

Il y quelques semaines le professeur Belpomme, cancérologue de renom et spécialiste en médecine environnementale conclu:  "Il y a un lien prouvé entre champs électromagnétiques  cancers et leucémies ».

Les preuves se multiplient autour des dangers de l’exposition aux champs électromagnétiques ,particulièrement ceux générés par la téléphonie mobile et les technologies sans fil.

Le centre International de recherche sur le cancer de Lyon (CIRC) reconnaît un risque multiplié par deux de leucémie infantiles à partir de 4mg (0.4uT). Il décide de classer les champs électromagnétiques dans la catégorie 2B des « carcinogènes humain possibles ».

Rappelons que les normes en vigueur en France pour l’exposition aux champs électromagnétiques 50Hz sont les suivantes :

Champ électrique :  5000 V/m

Champ magnétique : 100µT ( 1000mG)

L’exposition aux ondes générées par la technologie WiFi fait l’objet des mêmes inquiétudes.

Là encore, de nombreux scientifiques ont appelé à renoncer à ce type de technologie, particulièrement dans les écoles, les hôpitaux et tous les lieux publics.

Notons cet appel du Docteur Magda Havas (Canada) en direction des parents, enseignants et conseillers scolaires.


Antenne relais :

- Étude scientifique Dr Neil Cherry

téléphones portables:

- Téléphone portable et allergies

- Etude scientifique sur l'exposition de rats aux fréquences de la téléphonie mobile